Changement d’heure : comment sécuriser les déplacements de nuit?

Avec l’arrivée de l’automne et le changement d’heure, les accidents sur les routes sont plus fréquents, particulièrement pour les usagers vélos et piétons. Chaque année, la moitié des piétons tués le sont entre les mois d’octobre et janvier.

Alors comment sécuriser les déplacements de nuit et préserver les usagers les plus vulnérables pendant cette période ?

Une hausse des accidents lors du changement d'heure

La période estivale est déjà loin derrière nous et l’automne est arrivé. Naturellement, les heures d’ensoleillement diminuent progressivement et la nuit tombe beaucoup plus tôt. Ajoutez à cela le changement d’heure survenu dans la nuit du 28 au 29 octobre dernier, il est important de mettre un point d'honneur à sécuriser les déplacements cyclistes et piétons alors que l’obscurité est présente plus longtemps.

En effet, le passage à l’heure d’hiver reste chaque année une période propice au nombre grandissant d’accidents sur les routes. Le nombre d’accidents mortels pour les piétons connaît une hausse de 42% entre les mois d’octobre et janvier.

Moins de visibilité, plus de dangers pour les usagers

Avec l’arrivée de l’hiver, les journées raccourcissent et la nuit tombe plus tôt. Le soleil se couchant plus tôt, l’obscurité est présente plus longtemps sur les routes. À l’heure de rentrer chez soi le soir, la nuit sera bien installée et la visibilité sur les routes sera amoindrie. Le manque de visibilité augmente par conséquent le risque d’accident. D’autant plus lorsque l’on est un usager cycliste ou piéton.   La baisse de luminosité impacte drastiquement la sécurité des piétons, des cyclistes et des utilisateurs de trottinettes. Pendant la saison hivernale, la visibilité diminue considérablement aux heures de pointe, c'est-à-dire le matin et le soir, ce qui accroît le danger pour les personnes vulnérables et les expose davantage au risque d'accidents. La tombée de la nuit étant prolongée, à la sortie du travail ou de l’école, les retours à la maison se font dans le noir.

Des conditions météorologiques dégradées

Généralement, on assiste également en cette période à une dégradation des conditions climatiques : le brouillard est présent sur les voies, la pluie entraîne une forte glissance de la route... Une autre cause qui prouve bien le besoin d'une attention particulière sur les routes.

L'automne apporte avec lui une série de défis supplémentaires sur les routes, en plus du changement d'heure qui réduit la durée d'ensoleillement. Les conditions météorologiques dégradées sont l'une des principales préoccupations pour les usagers des pistes cyclables pendant cette saison.

Les pluies fréquentes et les feuilles mortes qui tombent des arbres créent une surface glissante sur les voies vertes. Les chaussées mouillées deviennent particulièrement dangereuses lorsque les feuilles s'accumulent, formant une couche glissante difficile à prévoir. Les cyclistes doivent être prudents et réduire leur vitesse pour éviter les dérapages et les accidents.

Des précautions supplémentaires à prendre

Une vigilance supplémentaire requise

Les usagers de la route se doivent d'être plus attentifs à leur environnement et doivent faire preuve d'une vigilance supplémentaire en cette période de l'année. Chaque geste nécessite de l'anticipation, et une précaution plus importante afin de ne pas porter préjudice aux usagers les plus vulnérables, piétons et vélos.

Un équipement adapté au manque de visibilité

En cette période où le manque de visibilité sur les routes se fait ressentir, il est important d’organiser ses déplacements et de bons réflexes doivent être pris. Un bon éclairage, une tenue vestimentaire adaptée et le port d’un dispositif réfléchissant, est essentiel.

Au delà d’un équipement adapté aux mobilités de nuit (gilets réfléchissants, lumières et catadioptres dans le cas d’un vélo), l'usage des aménagements sécurisés sont à privilégier pour les déplacements doux.

L'utilisation de zones aménagées spécialement pour les mobilités douces

Que l’on soit à pied, à vélo ou même en trottinette, les trajets sur des pistes cyclables ou voies vertes spécialement aménagées pour les mobilités douces rendent les déplacements plus sereins et rassurants. Malgré cette délimitation des zones adaptées aux usagers les plus vulnérables, le manque de lumière sur certains tronçons porte préjudice aux usagers.

Une question essentielle se pose : est-il possible de renforcer la visibilité sur ces segments aménagés?

Traditionnellement, l'éclairage public a été déployé et plébiscité. Aujourd'hui, avec la multiplication des trajets cyclistes et l'accroissement de la part interurbaine, il devient inconcevable d'illuminer l'ensemble des pistes cyclables, notamment au regard des enjeux économiques et écologiques.

Depuis la première réalisation en 2018 d'une mise en sécurité d'une piste cyclable, l'usage de peinture photoluminescente suscite grand intérêt.

La photoluminescence au service de la sécurité des mobilités de nuit

Afin de sécuriser les trajets de nuit, l’essentiel réside dans le fait d’être vu par les autres usagers, mais également de voir et comprendre son environnement. C’est en faveur de ce deuxième point qu’œuvre la peinture photoluminescente LuminoKrom^®. Notre objectif est d’accompagner les usagers des mobilités douces lors de leurs déplacements lorsque la nuit est tombée et le manque de visibilité se fait ressentir.

LuminoKrom® et le principe de photoluminescence exploité dans notre gamme de peintures apportent un guide lumineux aux usagers de nuit et veillent à signaler tout obstacle ou danger présent sur le trajet des vélos ou des piétons.

Retrouvez le témoignage de Stéphane, usager cycliste de la piste du domaine universitaire de Bordeaux Montaigne, après avoir pu emprunter la nouvelle voie marquée de notre peinture phosphorescente.

Vous envisagez d'aménager une piste cyclable ou voie verte avec LuminoKrom^® ?

Retrouvez notre gamme de peinture luminescente adaptée : 

Découvrir la peinture vert amande